Suite à notre article : ARSONIC, chaleur et résonance, dans lequel les acousticiens Eckhard Kahle et Thomas Wulfrank expliquaient leur démarche, voici les échographies sonores de la salle de concert et de la Chapelle du Silence.
Salle de concert d’ARSONIC : réflexions précoces
A gauche de l’image, le petit balcon. Au centre, la scène. Face à nous, le petit gradin. Le tir de rayons sonores 3D montre les réflexions précoces créées par le réflecteur incliné en face du balcon : il assure un bon support auditif pour les musiciens ainsi qu’une bonne entente entre eux, puisque le son rebondit vers la scène.
Réflecteurs de son intégrés aux ponts lumière de la salle
Dans l’exemple ci-dessus, les rayons verts représentent les réflexions précoces du son vers l’audience du grand gradin à partir d’une source musicale sur la scène.
Tir des rayons 3D vers le grand gradin
Tir des rayons 3D vers le grand gradin
Dans les exemples ci-dessus, les rayons verts représentent les réflexions précoces vers l’audience du grand gradin à partir d’une source sur scène. Les réflecteurs de la zone plafond sont intégrés aux ponts lumière de la salle.
Etude acoustique de la Chapelle du Silence
Etude acoustique par tir de rayons 2D de l’inclinaison des murs de la « cuvette » de la chapelle de silence.
L’image à gauche montre les murs de la cuvette inclinés vers le haut ; ils permettent au son provenant d’une source en partie basse de monter vers le haut et excitent la réverbération dans la partie haute de la chapelle. On obtient ainsi une répartition homogène du champ sonore dans la chapelle.
L’image de droite montre le cas hypothétique de murs inclinés vers le bas, ce qui donnerait une répartition moins homogène et donc moins bonne du champ sonore.
Propos et images recueillis auprès de Thomas Wulfrank
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